U4 – Jules, d’Adrian Huelva, Pierre-Paul Renders et Denis Lapière

Il y a quelques années de cela, je me trouvais dans un salon du livre auquel j’avais été invité en qualité d’auteur, peut-être était-ce la Foire au livres de Saint-Louis ou le Salon du livre de Colmar, je ne sais plus.

En revanche, je me souviens d’un stand où les auteurs signaient à tour de bras. Ils dédicaçaient ces volumes de la saga U4, un carton d’après celle qui m’accompagnait. Je ne connaissais pas et l’affluence m’a découragé de m’y intéresser sur le moment.

Cette petite souffrance de l’auteur invisible qui en voit d’autres se goinfrer de popularité et de succès…

Mais lorsque j’ai vu sur NetGalley que Dupuis sortait une version en bande dessinée, je me suis souvenu ce moment et j’ai pensé que peut-être j’allais pouvoir combler cette lacune.

J’ai sollicité les quatre albums. Je les ai reçus.

Il en fallait bien un pour commencer.

J’ai choisi Jules.

Résumé

Jules vit à Paris. C’est un ado comme les autres, passionné de jeux vidéos. Il excelle dans un MMORPG, Warriors Of Time, un jeu multi-joueurs animé par un certain Khronos.

Paris, comme le reste du monde vient d’être balayé par une terrible pandémie d’un virus particulièrement létal, U4, qui a décimé 90 % de la population mondiale. Seuls les adolescents semblent avoir échappé à ce fléau. Jules fait partie des rares survivants.

Sur Warriors Of Time, Khronos a posté un appel avant que tous les serveurs ne se déconnectent : il connait un moyen de remonter dans le temps, à une époque antérieure à la pandémie de U4 et invite les joueurs qui veulent sauver l’humanité dans le monde réel à le rejoindre à Paris dans la nuit du 24 décembre à minuit sous la plus vieille horloge de la capitale.

Jules ne sait pas trop quoi penser de ce message. Mais quel autre espoir y a-t-il ?

Dans ce monde post-apocalyptique il lui faut avant tout penser à sa survie alors que des gangs d’adolescents s’organisent pour piller et s’imposer par la violence.

Les seules personnes qui ont survécu à la pandémie dans l’entourage de Jules sont son frère Pierre, un toxicomane notoire et Alicia, une petite fille de son immeuble qui a étonnamment survécu à ce virus qui semble n’épargner que les adolescents.

Mais il va bientôt entrer en contact avec un groupe de jeunes qui vont l’accueillir parmi eux.

Doit-il leur parler du message de Khronos au risque de passer pour un fou ?

Ce que j’en dis …

Rien d’étonnant à ce que ce projet littéraire ait cartonné.

Le concept est audacieux : l’histoire est racontée de l’intérieur par quatre adolescents directement concernés. Jules est l’un deux. La particularité de l’œuvre tient notamment au fait que chaque livre a été écrit par un auteur différent.

Jules a été écrit par Carole Trébor.

Les quatre BD ont en revanche été réalisées par les mêmes personnes.

Le dessin est fluide et bien que je ne puisse pas juger de la comparaison avec l’œuvre originale, il porte l’empreinte d’un page-turner addictif. La tension est constante et une fois parvenu à la lecture du premier tome (j’ai choisi Jules au hasard, apparemment il s’agirait effectivement du premier tome mais ils peuvent se lire dans n’importe quel ordre), on a juste envie de lire l’album suivant pour en apprendre un peu plus.

Dans son périple, Jules fait connaissance avec une fille du nom de Koridwen.

Il s’agit du second tome de U4 dont je reviendrai parler ici prochainement.

U4Jules, d’Adrian Huelva, Pierre-Paul Renders et Denis Lapière est édité chez Dupuis.

Un album de bande dessinée de 144 pages en couleurs au prix de 14,50€.

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