Et il dit, d’Erri De Luca

Il y a quelques jours de cela, j’évoquais Erri De Luca ( https://christophegele.com/2020/09/26/erri-de-luca-marguerite-et-moi/) en précisant qu’il avait trouvé sa place dans ma PAL, propulsé par la promotion de son dernier ouvrage sur Babelio et France-Inter.

Je viens d’achever la lecture d’ Et il dit.

On reconnaitra volontiers qu’être édité par Gallimard favorise une bonne visibilité.

Mais qu’en est-il de l’ouvrage ?

Ah, Marguerite !

J’ai pensé à Marguerite pendant toute la lecture de l’ouvrage.

Si tu as lu le post donné en lien plus haut (sinon il n’est pas trop tard), tu aura compris que Marguerite et moi entretenions des affinités spirituelles très fortes.

Or, ce modeste livre de 103 pages traite de la transmission du décalogue au peuple d’Israël par l’entremise de Moïse.

Difficile de faire plus biblique comme thématique.

Comme Marguerite, je suis un lecteur assidu et passionné de la Bible.

Pourtant je n’ai pas pour habitude de lire des ouvrages profanes consacrés aux Saintes Écritures.

Probablement que je n’ai pas envie de profaner ce qui est saint…

Mais j’ai bien apprécié cette lecture.

Entre exégèse et poésie

Et cela pour plusieurs raisons.

D’abord parce que bien qu’il ne soit pas un hébraïsant, comme il le précise lui-même à la fin de l’ouvrage, Erri De Luca n’est pas un ignorant, loin s’en faut, de la perception spirituelle des écritures hébraïques.

De plus, et c’est sans doute ce qui m’a le plus interpellé, il possède un style tout à fait remarquable, très beau, à la fois simple et emphatique (et oui, c’est possible !) qui m’a permis de prendre beaucoup de plaisir dans cette lecture que je n’aurais sans doute pas jugée indispensable à mon bagage intellectuel si l’écriture eut été moins appréciable.

Pour dire les choses plus simplement, je ne suis pas un grand amateur d’exégèse, nullement.

Et c’est précisément parce que Et il dit ne se prétend pas un tel écrit qu’il m’a plu.

Toutefois, je doute fort que quiconque n’ayant pas un net penchant pour la Bible et une certaine compréhension de celle-ci appréciera ce roman.

Ou alors ce sera un plaisir purement esthétique.

Apprécions que cela soit suffisant.

Ceci dit, il me reste encore six livres de l’auteur à livre (j’en ai retrouvé un), leg de Marguerite, et la lecture de ce premier roman dans ma liste m’a donné envie de lire les autres.

Il ne doit certainement pas parler que des écritures hébraïques…

à suivre…

Laisser un commentaire